Accident... [Pv Nate et Alex]

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La jeune fille descendit une à une les marches du métro. Ses long cheveux blond bouclés retombé sur ses épaules en faisant des petits bonds. Elle aller voir sa mère qui c'était installer dans un autre coin de Manhattan. Ses écouteurs a fond dans les oreilles, elle alla a la caisse. Elle demanda un billet pour la 4ème avenue et attendis la rame sur un banc. Bizarement il n'y avait personne. Bon... A 6 heures du matin on pouvait comprendre facilement mais bon. Le métro arriva enfin et elle passa son tickets dans la machine avant de monter dedans. Dedans il y avait de rare personne qui allez au bouleau a cet heure. Mégane soupira avant s'assoir dans un coin, prés d'un bare en fer a laquel les gens pouvaient s'accrocher quand il n'y avait plus de place. La jeune fille regarda le wagon. Une jeune femme et son petit-ami s'embrasser langouresement a l'autre bout, puis quelqu'un en costume arriva avec son attaché caisse dans les mains a l'arrêt suivant. Le trajet était bien entamer, plus qu'une dizaine de minutes et elle serait devant chez sa mère !
Le train dérailla. Il entra en colision avec le mur juste a côté pour se renverser sur le côté. Mégane se cogna la tête contre la barre de fer, juste en face d'elle, avant d'attérir sur les sièges d'en face, qui se retrouvait verticalement maintenant. Elle saignait. Elle le savait car elle avait porter sa main a sa tête et avait bien vu le rouge quand elle l'avait mit devant ses yeux. Elle gémissa de douleur. Sa vision se brouillait. En face une porte s'ouvrit avec quelqu'un d'endomager aussi apparement. Elle le connaissait mais ne pouvait rien voir... Elle essaya de se relever. Ne put pas. Elle remarqua alors la plaie hideuse qu'il y avait sur sa cuisse. Comment s'était-elle fait sa ? Elle même ne voulait pas le savoir...
La personne qu'elle connaissait s'approcha. Qui était-ce ?

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Mégane l'avait "invité" à venir avec elle chez sa mère. Il avait donc accepté avec joie. Et le voici donc à attendre que le métro arrive ! Au bout d'un temps qui lui sembla interminable, il arriva enfin, et il entra donc. Mégane devait déjà être dedans, il se mit donc à sa recherche. Un quart d'heure plus tard, il ne l'avait toujours pas trouvé...

C'est alors que le tain dérailla. Ce fut court, mais brutal. Natan eut à peine le temps de s'accroher à un siège, mais il ne put éviter une barre de fer qu'il reçut de plein fouet au visage. A moitié assomé, il sentit une douleur au dessus de l'oeil, et vit le sang pisser de son nez et de sa plaie, au dessus de l'oeil. Retenant une injure, il se releva avec peine, louchant de l'oeil droit, sa manche droite sous son nez pour essayer d'atténuer le flot de sang qui coulait, tandis qu'il se dirigeait un eu à l'aveuglette. C'est alors qu'il aperçut une masse de cheveux blonds mêlé à du rouge. Même à moitié aveugle, il l'aurait reconnu entre mille. La peur lui noua alors le ventre alors qu'il s'approchait de la jeune fille.

_ Mégane !

Il s'agenouilla auprès d'elle, et il vit la blessure à sa cuisse. Voyant qu'elle avait porté une main à sa tête, et que du sang parsemait sa chevelure d'or, son regard vint instantanément se poser sur ce visage qu'il connaissait bien. Mégane saignait. Beaucoup. D'une voix un peu rauque, il demanda alors, inquiet :

_ Sa va ? Vient ! Ne t'inquiète pas! Les secours vont arriver... Je vais te porter, et on va rejoindre l'avant du métro...

Et il glissa alors ses mains sous elle pour la porter. En temps normal, il n'aurait eu aucun mal à la porter, car elle était plutôt légère. mais sa blessure à l'oeil et au nez l'empéchait de voir, car le sang coagulé ne cessait de pisser sur son oeil droit. Il ne pouvait donc voir que de son oeil gauche. C'est aussi avec peine qu'il se dirigea vers la porte menant à un autre compartiment, qu'il ouvrit. Ils finirent alors par arriver vers l'avant du métro, où se trouvait le chef...

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- Mégane !

Elle regarda la forme familière s'approcher d'elle. Le son de sa voix lui était familère elle aussi. Elle devait se rappeler. Elle le connaissait. Elle entraperçue les yeux bleu de son meilleur ami. Natan ! Oui Nate... Elle eut un petit sourire.

- Nate... dit-elle d'une voix faible.
- Ca va ? Vient ! Ne t'inquiète pas ! Les secours vont arriver... Je vais te porter, et on va rejoindre l'avant du métro...

Il avait l'air... Inquiet. Et sa voix était remplis de terreur. Sa vision flou empécher a Mégane de voir, mais elle sentit les bras de son meilleur ami la soulever avec difficulté. D'habitude il n'avait rien a redire, elle était toute légère. Etait-il blesser lui aussi ? Elle crut voir une tache rouge au dessus de son oeil. Elle posa sa tête contre le torse de Natan.
Arriver a l'avant du métro le chef était a demi assomé. Il essayait de faire fonctioner la radio. Alors Natan parla, mais elle ne compris pas un seul mot et tomba dans l'inconscience. Juste le noir pour la refroidir encore plus.

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Mégane s'évanouit alors. Il s'en rendit compte, car son regard ne cessait de venir sur elle, inquiet pour sa santé. Lorsqu'elle tomba dans l'inconscience, il sentit son cœur s'arrêter de battre. La posant sur des sièges, il se pencha sur elle, et vit qu'elle respirait toujours. Soulagé, son cœur se remit à battre, un peu trop vite, et il inspira une grande bouffée d'air. Il se tourna alors vers le chef du métro. Celui-ci, a moitié assomé, essayait de faire fonctionner la radio, qui était en piteux état. S'y connaissant un peu en mécanique, il s'approcha, détournant le regard de Mégane à regret, et demanda :

_ Je m'y connais un peu en mécanique. Vous voulez que je vous aide ?

Le chef leva alors un regard plein d'espoir sur lui, et Nate se mit alors au travail. Cinq minutes plus tard, les deux hommes envoyaient un message de détresse. Il n'y avait plus qu'à attendre... Natan retourna alors près de Mégane, et pris sa main dans la sienne. Bien qu'il savait qu'elle ne l'entendait sans doute pas, il lui dit tout de même :

_ Les secours arrivent... Tu vas t'en sortir. Ont va s'en sortir...

Mais la demoiselle continuait de perdre beaucoup de sang... Désespéré, il arracha un bout de sa chemise, et essaya d'arrêter l'hémoragie, bien qu'il ne s'y connaissait pas plus que ça en médecine...

C'est avec soulagement qu'il entendit les secours arriver, plus qu'il ne les vit. Tant de temps était déjà passé... Mégane se vidait de son sang peu à peu, malgrès son bandage et il ne savait plus quoi faire... C'est alors qu'il s'évanouit à côté de la jeune femme. Trop occupé à prendre soin d'elle, il s'était négligé, et n'avait pas prété attention à lui. Pourtant, il était presque en si mauvais état que Mégane. Sa blessure à la tête était grave, et il saignait beaucoup... Trop... Le noir l'engloutit, tandis qu'il s'évanouissaità côté d'elle, tenant toujours sa main dans la sienne...

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Elle ne sentait plus rien. Ne voyait plus rien. Elle ne pensait même plus a rien. Elle avait juste entendue pleins de gens parler autour d'elle. Qui était toutes c'est personne ? Et pourquoi d'un coup se sentit elle soulever. Elle bougea la tête... Elle eut horriblement mal. En fait elle essaya plutot. Une minerve avait été placé autour de son cou, mais sa faisait mal quand même... MINERVE ? Elle ouvrit les yeux. Elle était sur un brancar ! Au mon dieux... Elle avait vraiment pas de chance.

- Natan... Murmura-t-elle avec une voix qui ne ressemblait pas a la sienne.

Elle regarda au dessus d'elle. C'était... Blanc. Et elle bougeait.

- Tout les métros ont du être arrété avant qu'il ne passe par ici, disait quelqu'un prés d'elle.
- Qu'est ce qui a pu faire dérailler ce train ? disait quelqu'un d'autre.

Mégane essaya de bouger. Pas la peine, sa lui faisait trop mal. Tout ce qu'elle voulait c'était savoir si Nate était la. Avec elle. Elle ne se souvenait de rien aprés qu'elle sombre mais elle se souvenait de Natan. Natan qui l'avait enmener a l'avant du métro alors qu'il était mal au point lui aussi. Natan qui l'avait aider. Natan sur qui elle pouvait confier sa propre vie. Natan son meilleur ami qui ne l'abandonerait jamais.

- Ou est Natan...

Une des personnes qui parler tout à l'heure lui répondit. Mais elle n'entendit rien. Elle eut juste le temps d'entendre le mot " Hopital " et " Toi aussi ". Il lui avait mit un masque pour qu'elle respire... Non... Pour qu'elle s'endorme. Elle sombra une deuxième fois dans l'inconscience.

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Natan ouvrit les yeux. Enfin un oeil, vu que l'autre était bandé. La première chose à laquelle il pensa, c'était Mégane. Mégane. Où était-elle ? Il essaya de lever, et s'aperçut alors qu'il avait des tuyaux qui lui sortaient de partout. Un masque sur le visage lui permettait de respirer. Enfin, lui permettait, car Natan l'arracha à lui. Son seul souci, c'était Mégane. Comment allait-elle ? Il n'avait pas mis de temps à recocnnaître qu'il était dans un hôpital. Enfin en même temps, ce n'était pas trrès difficile...

Il était entrain d'arracher les derniers trucs qui le plaquaient au lit, lorsqu'une infirmière entra. Il vit la surprise remplire ses yeux, tandis qu'elle se dirigea vers lui, désaprobatrice :

_ Nan mais qu'est-ce que vous faîtes ? Resttez allongé ! Vous êtes fou ?

Mais Natan l'ignora, et sortant du lit, il se leva. Il retint alors un cri de douleur, et vacilla un instant, penant à garder l'équilibre. Une douleur à la jambe venait de lui faire mal. Il y jeta un coup d'oeil, mais ne vit qu'un bandage. Un très gros bandage. Sur le coup, il n'y avait pas prété attention, mais il avait d'autres blessurs sur le corps. La plupart étaient légère, mais celle de la jambe... Comment avait-il pu ne pas s'en rendre compte dans le métro ? Sans doute était-il déjà assez occupé avec ses yeux et son nez... C'était donc pour ça qu'il avait eu du mal à la porter... Mégane...

Il rétablit son équilibre, et commenca à se diriger vers la sortie de sa chambre. L'infirmière se précipita alors vers lui, lui barrant la route.

_ Retournez vous allongez ! Il n'est pas question que je vous laisse sortir !

Natan la fusilla des yeux, et répondit avec une hargne peu habituel :

_ Laissez moi tranquille. Je... Je dois voir une amie... Elle est bléssé... Laissez moi sortir...

Il n'avait même pas remarqué qu'il n'était vêtu que d'un pyjama, mais s'en fichant royalement... Tout ce qu'il voulait, c'était voir Mégane... Aussi prit-il l'infirmière en vitesse, et avant qu'elle n'ait plus lui répondre, il la contourna et sortit de la pièce en vitesse. Puis il referma la porte derrière lui, et bloqua l'accès avec un chariot. Ensuite, il se mit en quête de Mégane. Une autre infirmière, qui passait par là, lui demanda ce qu'il cherchait. Un peu hébété, il lui répondit :

_ Mégane... Mégane Flew... Elle est bléssé... Il faut que je la voie... Où est-elle ?

Il avait besoin de la voir, de s'assurer qu'elle allait bien, de la toucher, de la serrer contre lui... La jeune femme lui indiqua une chambre, et il entra. C'est alors qu'il la vit. Elle était là, étendue dans un lit, endormit. Enfin... Dormait-elle ? N'était-elle pas plutôt... Elle avait perdu tant de sang... Non. Il ne pouvait pas y croire.

Il s'approcha, et posa son oreille sur sa poitrine. Il battait. C'était le plus beau son qu'il n'avait jamais entendue. Une vague de soulagement l'envahit alors, et il se sentit presque heureux. La fatigue l'emporte alors, et il s'effondra sur le fauteuil, à côté du lit. Il essaya de veiller, mais il ne put résister, et quelques minutes plus tard, il dormait... Lorsqu'il se réveilla de nouveau, elle était là, et le regardait. Il s'apréta à lui sourire, lorsque soudain une autre personne entra dans son champ de vision, et embrassa la jeune fille...

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Elle ouvrit les yeux... Avec beaucoup de mal. La seule fois ou elle avait eu mal comme ca, c'était quand elle c'était cassé la jambe a noël alors qu'elle était encore à Houston. " Joli le rouler bouler dans les escaliers " avait comment son cousin. Elle l'avait foudroyer du regard. Résultat: Jambe cassé et une cervicale déplacé... heureusement de seulement un millimètre. Du coup les médecins n'avait pas eu de mal. Enfin bon, la c'était vraiment une douleur atroce, autant la tête ca allez, même si sa faisait BOUM BOUM dedans, autant cuisse c'était horrible. Un gros bandage lui barrait la tête, et un encore plus gros à la cuisse. Elle ouvrit totalement les yeux. La première chose qu'elle vit, ce fut Natan. Natan... Elle se perdit dans sa comptemplation. Il était fatigué, ca se voyait. Il l'avait sauvé surtout, il avait tellement serer le garot a la jambe de Mégane... Du moins c'est ce qu'elle avait entendue avant de s'endormir pour aller au bloc. Elle souria malgré la douleur, et posa sa tête sur l'oreiller. Elle commenca a dormir, ne pu pas.

- Mégane ! avait-elle entendue quelqu'un crier.

Elle ouvrit les yeux. Un visage inquiet la regarder du seuil de la porte. L'infirmière a côté attendit l'accord de la jeune femme pour le faire entrer. Les yeux de Mégane c'était illuminer de mille feux en voyant cet personne... En LE viyant. Elle aquiesca et Alex se précipita vers elle. Son regard revint sur Nate. Il commenca a se réveiller. Il esquissa un sourire, trop tard, Alex l'embrassa. Elle souris.

Messages : 671 Date d'inscription : 27/04/2009

"Non !" s'était-il dit quand il avait su. "Non ! Ce n'est pas possible ! Pas elle ! Pas ma Mégane !" Et pourtant, le coup de fil qu'il avait reçu ne lui avait laissé aucune chance de croire à une blague de mauvais goût. Il attendait là, dans le taxi, en se rongeant les sangs et en espérant que tout ceci n'était pas arrivé, que tout ceci n'était qu'un rêve et qu'il allait se réveiller et aller voir sa petite-amie parfaitement saine et sauve et encore dans son appartement à se prélasser sur son sofa. Il repensa à l'appel qui lui avait annoncé la terrible nouvelle. "Elle a eu un accident..." lui avait-on dit. On ? Il ne savait pas exactement qui c'était, sûrement uniquement une infirmière ou un truc du genre mais de toute façon, il n'avait pas eu le temps de se le demander. Dès qu'il avait entendu le nom de Mégane, il n'avait plus réussi à se concentrer sur ce que la femme lui racontait et il était immédiatement rentré dans un taxi en direction de l'hôpital. A présent, son cœur se serrait dans sa poitrine, ses mains moites tripotaient un bout de son jean dans l'angoisse et la moindre petite parcelle de son corps se révoltait contre cette abominable attente, pourtant inévitable. "Pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé de trop grave !" murmurait-il pour lui-même. Mais ces paroles remplies d'espoir ne furent pas prononcé avec autant de conviction qu'elles l'auraient dû. C'était grave. Il le savait. Il se rappelait avoir saisi quelques mots à propos d'un métro et du train qui déraillait. L'accident avait été qualifié de "terrible". Alex se prit la tête entre les mains. Il ne pouvait plus supporter de rester assis sans rien faire, bloqué dans cet horrible embouteillage qui le séparait de sa Mégane pour beaucoup trop longtemps. Ses membres et son esprit souffraient de cette immobilité inutile. Il n'avait pas de temps à perdre. Il voulait la voir. Il devait la voir. D'une simple envie, cette certitude passa le stade de la nécessité. Il n'était pas question de rester les bras croisés en attendant que le trafic ne se fluidifie. Sans prévenir, il prit sa décision et sortit du taxi pour se mettre à courir. Le trajet jusqu'à l'hôpital n'était plus aussi long à présent. Il avait déjà parcouru la moitié du chemin en voiture. Et puis, il y était habitué maintenant. Pour une fois, les harpies lui avaient servi à quelque chose. L'entraîner à la course, il pouvait considérer cela comme une bonne idée maintenant. Et puis, il n'y avait plus qu'une chose qui comptait. Arriver le plus vite possible. Pour la retrouver.
Il atteignit en peu de temps devant l'immense bâtiment blanc et austère et s'arrêta à l'accueil, pressant la réceptionniste de lui indiquer le numéro de chambre de Mégane.

- Chambre 203, finit-elle par lâcher après avoir farfouillé dans ses papiers.

Déjà, Alex était parti et montait les marches quatre à quatre. Quand enfin il put entrer dans la chambre, sur l'accord de cette satanée infirmière, il fut si soulagé de voir son petit ange réveillé avec des yeux illuminés qu'il traversa la chambre en deux grandes enjambées pour l'embrasser.

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Colère, tristesse, jalousie. Mais que faisait-il ? Pourquoi embrassait-il SA princess' ? Qui était il pour arriver comme ça, et embrasser Mégane ? Pour qui se prenait-il ? La colère le submergea. Son coeur, qui semblait s'être arrêté durant une seconde, rata un battement et finit par reprendre son rythme rassurant, bien qu'un peu plus précipité. C'est alors qu'il reconnut le nouveau venu. Alex. Alex Reevers. Que faisait-il là ? De quel droit embrassait-il SA Mégane ? Il se rappela alors qu'elle était avec lui, et que c'était son petit ami. Il sentit une douleur dans le ventre à cette pensée. Il se souvint alors de June. June, son autre princesse, son autre petite blondinette, sa petite amie... Mais que lui arrivait-il ? Il aimait June. Certes il n'y avait aucun doute. Mais pourtant... En la voyant l'embrasser, il ne pouvait s'empécher d'être jaloux...

_ Hum hum...

Il fit semblant de se racler la gorge, histoire de leur rappeler qu'il était là. Les deux "tourteraux" s'arrêterent aussitôt d'échanger des baisers, et tournèrent leur regard vers lui. Si il adressa un regard doux à Mégane, le regard qu'il lança à Alex fut complètement différent. Si les regards pouvaient tuer, le jeune homme serait déjà étendue mort par terre... Le regard froid et glaciale que Natan venait de lui lancer n'était pas vraiment... amicale. Voyant qu'aucun des deux ne se décidaient à parler, il prit la parole :

_ Je ne voudrais pas vous déranger, mais c'est un peu gênant pour moi...

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- Hum hum...

Elle était plonger dans un infinie bonheur... Jusqu'à ce que Nate intervienne. Alex et Mégane tournèrent la tête en même temps vers Natan. Vu sa tête, il ne devait pas apprécier d'être à l'écart comme ils l'avaient mit. Quoi qu'elle devine bien que sa devait arranger Alex, par contre elle non. Si le regard qu'il envoya à Mégane était doux et chaleureux, celui qu'il envoya Alex était charger de haine. Mégane se dit que l'hopital aurait pu s'abstenir d'appeler son petit ami alors qu'ils n'avaient même pas appeler son père et sa mère.
Personne ne parlait. Mais Natan décida de briser le silence. Grosse érreur de la part de son meilleur ami. Mégane était déjà sur que Alex était en colère. Elle lui prit la main, pour essayer de l'appaiser.

- Je ne voudrais pas vous déranger, mais c'est un peu gênant pour moi...

Là, Mégane se sentit trés mal... Génial. Il aller envenimé la situation. Elle se rapela alors la conversation qu'elle avait eu avec Alex hier dans la journée, a propos de Natan... Alex s'était braquer, et elle sentait qu'il était énerver par ses questions. Elle avait donc arreter, de peur qu'il ne fasse un geste qu'il regrette. Mégane baissa la tête, honteuse, tandis que le rouge lui montait au joue. Alex s'appréta a parler, elle le devanca.

- Désolé Nate, on aurait pas dû, avait-elle dit.

La grimace d'Alex en révelait fort sur ses sentiments. Lui n'était pas du tout désolé. Le jeune homme avait vraiment trés envie de tué Natan pour ses paroles...

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Il l'avait retrouvée. Enfin. Son adorable petit ange qu'il aimait tant et sans qui il ne pouvait même plus imaginer son existence. Quand il la regardait comme ça, qu'il la couvait du regard avec des yeux emplis de tendresse, elle lui semblait si fragile étendue dans ce lit d'hôpital qu'il avait envie de la serrer tout contre lui et de la protéger de tout les maux du monde entier. Il l'embrassa une nouvelle fois en repensant à la chance qu'il avait qu'elle existe et qu'elle soit à ses côtés et non à ceux de quelqu'un d'autre. Il n'avait d'yeux que pour elle. Elle était son monde, son trésor, son oxygène, sa moitié qui représentait tout pour lui et attirait toute son attention. Rien ne pouvait avoir plus d'importance à cet instant que cette jeune fille qu'il tenait dans ses bras. Il n'avait même pas remarqué qu'une personne se tenait à l'autre bout de la pièce. Une personne à l'expression extrêmement contrariée qui lui lançait sans cesse des regards meurtriers. Non, cette personne, il ne l'avait pas remarquée mais elle n'allait sans aucun doute pas tarder à lui faire savoir qu'elle était là.

- Hum hum..., fit Natan en faisant en sorte d'être parfaitement audible dans tout l'espace de la petite salle.

Les yeux d'Alex quittèrent avec regret la vision de son merveilleux petit ange et se braquèrent sur l'auteur de la voix en se teintant d'une irritation non contenue. Aussitôt, il modifia sa position, se redressant un peu, ses traits se fermèrent, faisant place à un masque impénétrable et il se mit à réfléchir à la meilleure façon d'accueillir cette information. Natan. Rien que ce nom suffisait à le mettre hors de lui. Cet enfoiré, cette pourriture, ce salaud... Mais que faisait-il là, bon sang ? Que faisait-il dans la même chambre que sa princesse à les regarder avec dans les yeux une étincelle de jalousie et de haine qu'il n'avait même pas cherchée à dissimuler ? Haine amplement partagée, il est vrai, mais quand même ! Alex laissa un soupir siffler entre ses dents et se contraignit au silence. Ce n'était pas le moment d'ouvrir le feu, aussi tentant que cela puisse paraître !

_ Je ne voudrais pas vous déranger, dit alors la présence non désirée, mais c'est un peu gênant pour moi...

Un peu gênant pour lui ? Un sourire méprisant se composa sur le visage du jeune Alex. Qu'espérait-il en disant cela ? S'attirer sa pitié ? Sa compassion ? C'était pathétique ! Incroyablement pathétique ! Si ça le gênait tant que ça, il n'avait qu'à aller voir ailleurs si il y était ! Si c'était pour gâcher ses retrouvailles avec Mégane qu'il était assis sur ce fauteuil avec son air niais, il pouvait aller s'enterrer dans le fin fond du trou du cul du monde pour ne jamais y revenir : ça lui ferait des vacances ! Tandis que Mégane s'excusait et essayait de calmer tout le monde tout en lui saisissant la main, Alex ne pût se retenir de dire tout haut ce qu'il pensait.

- Oh, mais tu n'es pas obligé de rester ! lança-t-il calmement en le toisant avec un regard provocateur.

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Ils échangèrent un regard glacial rempli de haine. Il entendit Mégane lui dire qu'ils n'auraient pas dû, mais il n'eut pas le temps de lui répondre que Alex lui répondit qu'il n'était pas obligé de de rester. Mais pour qui se prenait-il à la fin ? Il débarquait comme ça, sans prévenir, à la place des parents de la jeune fille, et se permettait de lui dire de dégager ?

Natan avait beau être habillé d'un pyjama de l'hôpital, le regard meurtrier qu'il lui lança aurait fait fléchir le plus féroce des hommes. Il tenta de se lever un moment, puis, vacillant, il retomba dans le fauteuil. La tête lui tournait, et il avait mal. Comme si c'était lui qui ne voulait pas partir. Il se sentait de trop dans cette pièce. Il avait envie de fuir, fuir très long. Il avait besoin d'être seul, pour comprendre ce qui lui arrivait... Pourquoi la voir près de lui, la voir se laisser toucher, embrasser par ce misérable inconnu le mettait dans un tel état ? Ce misérable vermisseau...

Il essaya de se relever à nouveau mais retomba à nouveau dans le fauteuil. Il n'avait plus aucune force. Etait-il donc résigné à rester là et à les regarger s'embrasser ? Non. Ce n'était pas possible. Il devait partir, ne pouvait en supporter plus. Il lança un regarde de haine à Alex, puis répondit :

_ Parce que tu crois que maintenant que tu es là, j'ai envie de rester ? Si je le pouvais, je serais déjà partit.

Et il retenta une énième fois de se lever. Mais il échoua une nouvelle fois. Dépité, et à bout de force, il abandonna. A quoi bon ? Il n'y parviendrait pas. Sa jambe le faisait souffrir, et était incapable de le soutenir... Il jeta un nouveau regarde de haine vers Alex, comme si c'était lui le responsable de tout ça, comme si c'était de sa faute si il avait mal et qu'il était tellement mal qu'il n'avait même plus la force de se lever...

Rah ! Non. Il ne pouvait pas rester dan cette pièce. Ce tableau lui donnait envie de vomir... S'appuyant sur le fauteuil et sa jambe valide, il parvint à se mettre debout. Il se demandait bien comment il avait fait pour réussir à venir jusqu'ici. C'était un miracle. Enfin, c'était peut être parce qu'il avait eu peur que la jeune fille soit... Il ne pouvait pas se résoudre à penser ce mot, ce mot si terrible. C'était trop dur. Et puis de toute façon, elle allait bien, et avait même retrouve son "chéri". Il frissona de dégoût, et fit un pas vers la sortie. Bon. Doucement, très doucement. Il allait bien finir par réussir à passer cette porte ? Plus que quelques pas et il aurait la paix. Il ne serait plus obligé de suporter la vue de cet énergumène qui sortait avec Mégane. Il fit à nouveaux un pas. Il souffrait le martyre... Il n'osa pas croiser le regard du "couple". Il ne voulait pas voir leur main lié. Si sa se trouve, ils avaient même reccomencé à s'embrasser ? Il fit un nouveau pas, et se fut la catastrophe. Il tomba. Ne voyant que d'un seul oeil, il essaya de se rattraper à une petite table, mais celle-ci, n'étant pas mobile ne put supporter son poid et se renversa, faisant tomber tout ce qu'il y avait dessus sur lui, cet à dire des verres, une assiette, et d'autres petites choses. En attérissant sur le sol, les verres et l'assiette se brisèrent, et des bouts de verre vinrent se planter partout sur son corps. Il mit ses mains devant son visage pour protéger celui-ci, mais ses jambes, ses bras et son corps ne put éviter les débris, et ceci le coupèrent, ou s'enfoncèrent dans sa peau. Il retint un cri de douleur, tandis qu'il se mettait à saigner de partout. Il avait mal. Très mal. Cette fois il ne put retenir un gémissement de douleur. Souffrant de partout, il ne cessait de perdre du sang. Soudain, la lumière s'éteignit,. Sombrant dans le noir total, il se laissa emporter par le trou noir...

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Mégane sentit son coeur accélerer. En fait les deux jeunes hommes durent l'entendre aussi vu qu'elle était relier a un appareil cardiographique. Elle était sur qu'il y aurait des étincelles... Sur et certaine ! Deux personnes qui se haïssent ne peuvent pas rester dans la même pièce sans se clasher, c'était forcer ! C'est pour ça que le coeur de Mégane ne battait pas normalement, et même si normalement ils devaient l'entendre, elle n'était plus au centre de leur préaucupation.

- Oh, mais tu n'es pas obligé de rester ! lança Alex d'une voix hargneuse.

La jeune femme ferma les yeux et lacha la main d'Alex. Non... Il ne pouvait pas avoir dis ça a son meilleur ami. Pas a celui qui venait de la sauvée. Son prince charmant ne pouvait pas être comme ça. Alex n'était pas comme ça du tout ! Logiquement il aurait du l'ignorer... Mais Alex avait bien un défaut... Sa colère. Quand Alex était en colère, elle savait qu'il n'y avait qu'elle qui pouvait arréter le massacre, et encore !
Natan commenca a faire plusieurs tentative pour se lever sous le regard haineux d'Alex. Son regard était meurtrier, et ce n'était pas Natan qu'il tué mais elle...

- Parce que tu crois que maintenant que tu es là, j'ai envie de rester ? Si je le pouvais, je serais déjà partit !

Elle tourna la tête vers Natan. Il réessaya de s'enfuir, n'y arriva pas. La jeune fille prit de panique, commenca a enlever quelques tuyaux qui la relier a des engins de toute sorte. Ce qu'elle eu du mal a enlever, ce fut la perf' ! Quand elle s'attaqua aux électrodes, Nate avait réussis a se lever. Tandis qu'Alex essayait d'empécher Mégane d'enlever ce qui était sencé la guerrir. Elle se débattit.

- NATAN ARRETE ! criait-elle. NON ARRETE !

Il avait mal, ca se voyait. Il souffrait et sa la faisait souffrir. Mais il ne l'entendait même pas... C'est alors qu'il tomba et qu'il cria. Ayant reçu pleins de bout de verre sur lui, il avait forcement horriblement mal. La Mégane hurla littéralement, au point que les infirmières arrivèrent dans les minutes suivantes. Mais Mégane avait déjà quitter son lit. Sa tête tournait, sa cuisse la brulait horriblement. Et son bras encore pire. Elle avait glisser et c'était écorcher. Natan lui était inconscient. Elle se tourna vers Alex, les yeux en pleure.

- C'est ta faute ! Je te déteste... avait-elle dit.

Elle baissa la tête sur la Nate, une mèche blonde barrant son visage ravagée. Les infirmières arrivèrent elle prirent Natan pour l'enmener quelque part... Elle ne savait ou... Tandis qu'elle, on lui avait mis un bandage au bras pour son écorchure. Alex était rester... Et elle voyait bien son regard vide... Elle l'avait véxé. Beaucoup véxé... Les infirmières l'avait remise dans son lit. Ce lit qu'elle détestait et qui la faisait rester la à ne rien faire. Dans sa tête, tout redoubler d'intensité et ca faisait mal. Elle entendait les sons beaucoup plus fort qu'avant à cause de leurs produits, et ces seringues qui l'avait piquer. Elle pleurait... En silence mais elle elle pleurait. Les larmes coulait sur sa joue sans qu'elle ne parviennent a les cntenir, sous le regard d'Alex qui ne disait rien. Il n'osait rien dire ou il ne voulait plus rien dire ? Elle lui avait fait mal avec ses paroles. Mais pour elle, c'était sa faute. Si il n'avait pas narguer Natan et si il ne lui avait pas parler aussi méchement, rien de ceci ne serait arriver...

Messages : 671 Date d'inscription : 27/04/2009

Si Alex n'avait pas vraiment pris le temps de peser ses mots avant de les prononcer, ils n'en demeuraient pourtant pas moins vrais. Il pensait chaque misérable parole qui était sorti de sa bouche. Il rêvait que cet imbécile s'en aille. Qu'il se casse le plus vite possible pour le laisser tranquille avec Mégane, tout à leurs retrouvailles. Il avait envie d'être seul avec elle, ou du moins ne pas avoir ce parasite en train de pester dans son dos. Mais le mieux qu'il puisse faire pour le moment, c'était de l'ignorer. Oui ! Il préférait l'ignorer. Il devait l'ignorer. Il n'y parvint pas. Une fois de plus, sa colère maladive avait pris le dessus et avait détruit l'atmosphère plutôt tranquille qui régnait auparavant dans la pièce. Il observa les deux uniques personnes présentes autour de lui. Natan, qui continuait inlassablement à lui lancer des regards emplis de haine et Mégane qui était sur le qui-vive et qui regardait Natan d'un air horrifié.

- Parce que tu crois que maintenant que tu es là, j'ai envie de rester ? demanda alors ce dernier. Si je le pouvais, je serais déjà partit.

Alex esquissa un sourire. Maintenant qu'il le regardait pour de bon, il s'apercevait que le jeune homme était plutôt mal en point. Plutôt très mal en point, en fait. Il le regardait toujours avec cette expression peu amicale mais on décelait facilement de la souffrance dans ses yeux stirés de petites veines rouges. Et pas que dans ses yeux d'ailleurs ! Ses muscles étaient crispés, son regard se posait de temps à autres sur les bandages dont il était recouvert et lorsqu'il tentait de se lever en retenant un cri de douleur, il échouait lamentablement et se retrouvait assis et désorienté comme jamais. Le sourire d'Alex s'élargit au fur et à mesure de ses tentatives. Non pas qu'il était cruel mais il était en colère. Et quand il était en colère, le mot "raison" n'avait pas plus de sens pour lui que le mot "sobriété" pour un alcoolique. La colère était sans doute son plus grand défaut. Un défaut irrepressible qui n'avait toujours fait que lui causer du tort mais qui continuait inlassablement à lui dicter sa conduite dans des moments où il aurait mieux vallu qu'il garde son calme et prenne sur lui. Il détourna les yeux de ce spectacle pathétique pour se tourner vers Mégane. Elle semblait choquée, apeurée, en colère aussi, tétanisée... Et puis tout d'un coup, ce fut la folie. Elle commença à s'énerver sur les électrodes qu'on lui avait posé et à tout arracher, les aiguilles et les sparadras comme si ça vie en dépendait, tandis qu'Alex essayait de la retenir sans grand succès. Elle n'avait qu'un seul but et cela se voyait : le rejoindre.

- NATAN ARRETE ! criait-elle lorsqu'il réussit enfin à se lever. NON ARRETE !

Et là, Alex comprit son erreur. Il n'avait pas le droit de traiter ainsi le meilleur ami de sa petite amie. Il n'avait pas le droit de la faire souffrir en méprisant ceux qu'elle aimait. Il n'avait pas le droit non plus de sourire alors que Natan tentait vainement de se relever, au risque d'aggraver son état. Sa colère se calma légèrement sans pour autant disparaître complètement. Si la voix désespérée de Mégane lui avait un peu ouvert les yeux sur la situation, la jalousie, elle, n'était pas partie le moins du monde. Mais il n'eut pas le temps de s'en préoccuper, toujours occupé à tenter d'arrêter Mégane. Elle ne devait pas quitter le lit. Elle était blessée, gravement. Elle ne pouvait pas... Le regard qu'elle lui lança à ce moment précis le fit reculer de quelques centimètres. Rien ni personne ne l'arrêterait clamait-il au monde entier. Puis tout se passa très vite. Natan tomba, inconscient, Mégane hurla, se leva glissa et lui cria la pire chose qu'il avait entendue de sa vie.

- C'est ta faute ! Je te déteste...

"Je te déteste". Ces mots résonnèrent encore dans son esprit sans qu'il puisse les arracher à ses pensées. "je te déteste". Ces mots, qu'il méritait sûrement, l'avaient galvanisé sur place. " Je te déteste". Une sentance qui brisa ses espoirs en tombant dans le vide de sa conscience. Il la regarda pleurer, sans aucune expression sur le visage. Ce n'était pas un masque, ce n'était pas du mensonge. Il était sous le choc et n'arrivait pas à s'en remettre. "Je te déteste" avait-elle dit, et Alex ne douta pas un instant que c'était ce qu'elle pensait vraiment. Il baissa la tête. Pour réfléchir.

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La jeune femme continuer a déballer ce qu'elle avait sur le cœur dans sa tête. Ses pensée s'enfilant les une dans les autres. Une question restait constamment pourtant. Est-ce qu'Alex était-il vraiment coupable ? Il aurait pu le sauver. Et au lieu de ca il l'avait laisser en plan... Et il souriait. Pas comme a l'instant présent. La, son visage était vide de toute expression. Vide de tout. Elle le regarda plus tendrement qu'elle l'aurait voulu et rebaissa sa tête blonde. Le bandage a sa tête la brulait, lui faisait mal, celui au bras la piquée et celui de la cuisse était pire que tout. Mais c'était son cœur qui en avait pris un coup. Un gros. Et Natan ? Ou était passer son meilleur ami. Elle se releva légèrement et regarda prés de la porte. Rien. Dans le fauteuil. Rien. Sur la chaise. Alex. Mais pas de Natan.

- Ou est-il ? murmura-t-elle tout bas.

L'affolement la pris en un instant. Les bip du cardiogramme s'accélérait, tandis qu'elle continuer de regarder un peu partout autour d'elle. Mégane céda à la panique une seconde fois, avec des coup de pioche dans la tête en plus. Et des voix sourde dans ses oreilles. Un sifflement sortit d'entre ses dents alors qu'elle fermer les yeux. Elle voulait parler, dire quelque chose. N'importe quoi. Mais elle n'y arriver pas. Mégane entendait des son familier. Comme la voix de son petit ami. Elle ne reconnaissait cependant pas les mots.

- Alex ? réussit-elle a dire.

Si elle croyait murmurer, elle cria son nom. Elle sentait sa tête vibrer a présent et son cœur s'emballer de plus en plus.

Messages : 671 Date d'inscription : 27/04/2009

Réfléchir. C'est ce qu'il avait tout d'abord eu besoin de faire. Réfléchir à ce qui s'était passé, à comment ils en étaient arrivés là et puis aussi à ce qu'il allait bien pouvoir faire. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été ainsi ébranlé et la douleur qu'il ressentait n'était en rien comparable aux meurtrissures de son âme. C'était beaucoup plus fort, beaucoup plus profond et ces trois simples petits mots l'avaient touché plus durement qu'il ne l'aurait cru possible. Une blessure, c'est ce qu'il ressentait. Mais cela n'avait rien à voir avec ce qu'il pensait.
Tandis que Mégane observait la pièce d'un air aussi perdu que désespéré, il se demandait si c'était vraiment ce qu'elle pensait de lui. Il avait tout d'abord absorbé le choc tel quel, sans se poser de question mais maintenant qu'il se sentait moins déboussolé, il ne pouvait concevoir qu'elle le déteste totalement. C'était... impossible ! Comment ferait-elle sans lui ? Non ! La vraie question était plutôt comment ferait-il sans elle ? Sans qu'une expression passe sur son beau visage, il se méprisa en silence. Il se détestait pour ce qu'il avait fait... Et qu'il n'avait pas fait. Qu'est-ce que cela lui aurait coûté d'aider Natan à regagner sa chambre ? Est-ce qu'il en aurait été moins honorable s'il s'était tû au lieu de le provoquer ? Non. Et c'était pour cela qu'il n'arrivait plus qu'à se regarder qu'avec dégoût. Au fond, il n'était qu'un râté. Qu'un moins que rien que Mégane n'aurait jamais dû rencontrer. Qu'elle n'aurait jamais dû aimer. Et qu'elle n'était de toute façon peut-être déjà plus...

- Je suis désolé, Mégane. Vraiment désolé.

Elle ne l'entendait même pas. Il savait qu'elle ne l'écoutait même pas en fait. Elle était en trian de le chercher. Lui. Natan. Mais il ne pouvait plus s'arrêter. Il était en train de prendre une décision trop douloureuse pour en avoir encore le courage plus tard. Rompre maintenant serait la meilleure des choses à faire.

- Je ne crois pas qu'on puisse contin...

Mais il se rendit soudain compte que quelque chose n'allait pas. Elle ne l'écoutait pas parce qu'elle ne pouvait pas. Elle haletait et transpirait à grosse gouttes avec de grands yeux exorbités tandis que la course folle de son coeur s'accélérait.

- Alex ! cria-t-elle.

Et il se tira de sa stupéfaction pour lui venir en aide. Trop tard. Elle tomba lourdement sur le sol et ne bougea plus. Le temps d'un battement de coeur, Alex imagina le pire. Elle semblait si irréelle dans cette position ! Allongée et inerte sur le sol, elle avait tout d'une poupée de cire qui n'aurait jamais existé. Alex avait inconsciemment retenu sa respiration et les couleurs avaient déserté son teint désormais livide et cendreux. Non ! Elle ne pouvait pas mourir ! Pas maintenant ! Il tomba à genou prêt d'elle en appelant à l'aide et la pris dans ses bras pour s'assurer qu'elle respire encore. Il ne voulait pas croire à une autre possibilité. Mais alors qu'il posa délicatement une main sur son cou, le petit corps qu'il tenait entre ses bras fut pris de convulsion et Alex n'eut d'autre choix que d'essayer de la maintenir contre lui.
C'est à cet horrible spectacle qu'il repensa, une fois les secours arrivés, lorsqu'il put enfin se réinstaller à son chevet. Sans aucune honte, il pleurait.

Messages : 232 Date d'inscription : 10/05/2009 Age : 29

Natan ouvrit les yeux. La lumière du jour l'aveugla aussitôt, et il mit quelques instants avant de ne plus avoir besoin de plisser les yeux. Mais il ne reconnut pas l'endroit. Où était-il ? Que s'était-il passé ? Pourquoi était-il attaché à un tas de tuyaux et autres ? Pourquoi ses mains, ses pieds, son corps, ses bras et d'autres endroits étaient-ils recouverts de bandages ?...

Il décida de faire le point. Il savait qui il était : Natan Jenkies. Il savvait qui était sa famille. Mais après, plus rien. Son dernier souvenir remontait à l'anniversaire de ses 15 ans. Avec l'accord de sa mère (ses parents étant divorcés), il avait organisé une petite fête, où il avait invité ses amis. Bien entendu, Natan n'avait rien révélé de ses projets durant cette soirée organisé, mais il projetait secrètement d'avouer ses sentiments à Mégane. Il déménageait le lendemain à New York, et il ne supportait plus de cacher ce qu'il ressentait pour sa meilleure amie. S'il n'avait jamais osé le lui dire, son départ précipité changeait tout. Lui qui se disait qu'il avait le temps, que rien ne pressait, voulait lui dire la vérité. Avant de partir...

Il se souvenait de cette soirée. Etait-ce hier ? Il luii semblait que oui. Mais alors, que faisait-il donc ici ? Lui avait t'il dont avouer ses sentiments la soirée précédente ? Cette soirée avait-elle déjà eu lieu ? Il ne savait plus, ne se suvenait plus...

Natan regarda autour de lui. Les murs étaient blanc, et à moins qu'il ne se trompe, à voir tout le matériel médicale, il était dans uun hôpital... Un hôpital... Que s'était-il donc passé ? Qu'y faisait-il ? Où était-il exactement ? Dans quel ville ? Quel pays ou état ? Où ? Quand ? Qui ? Quoi ? Pourquoi ?

Il se sentait perdu, abandonné... Pourquoi ses parents n'étaient-ils donc pas près de lui ? Etaient-ils partis chercher un café ? Le bip d'une des machines se mit à s'affoler, devenant précipité. Natan paniquait. Il ne savait plus quoi faire. Pourquoi le sourire de sa mère ne franchissait-il donc pas cette porte de sortie ? Pourquoi son père n'apparaissait-il pas ? Où étaient-ils, tous les deux ? Son coeur s'affolait. Il avait besoin de sortir d'ici, de voir d'autres pesonnes, s'assurer qu'il n'était pas entrain de rêver, ou bien même... mort.

Le jeune homme essayer d'arracher tous les tubes, de s'en défaire. Il se débattit dans les couvertutres, s'y empêtrant. Il s'emmêlait dans les fils... Soudain, une infirmière entra, et entendant le bip qui devenait de plus en plus fort, elle se dirigea vers lui affolé, appelant d'autres infirmiers et infirmières en aide. Ceux-ci acoururent aussitôt, et bientôt, Natan sentit l'aiguille d'une piqure dans son bras, tandis que les autres le maintenait pour qu'il ne bouge pas, ce qui était un grand exploit, étant donné que Natan n'arrêtait pas de bougere de partout. Mais bientôt, l'obscurité l'emporte une nouvelle fois, alors que les personnes s'échangeaient des mots qu'il était incapable de comprendre, et que leur voix semblaient s'éloigner, comme si il était un étranger. Un étranger...

Invité

Natan... Alex... Clay... June... Des noms, tous aussi familier les uns que les autres défilers dans son esprit. Un seul avait cependant de l'importance. Natan. Peut-être était-il mort... Non... Elle s'interdisait de pensé ça. Jamais Nate ne l'aurais abandoner. Il lui avait promis avant qu'il parte a New-York, le jour de ses 15 ans... Et elle s'était promis d'oublier cette soirée qui avait finis en catastrophe. Juste avant ça, Justin McAdams un lycéen de seconde, ou de première, avait essayer de forcer Mégane, de la violer. Mais Natan qui passait dans le coin l'en avait empécher...

FlashBack

- Alors ma jolie, tu veut plus danser ? avait dit Justin en lui tripotant les hanches, puant l'alcool a pleins nez.
- Lache moi ! criait Mégane.

Natan arriva alors. Enlevant les mains de ce pervers de Mégane, elle cru un instant qu'ils allaients se battrent, mais il partit, laissant Mégane en pleure sur le balcon sur lequel ils étaient. Nate s'approcha de sa meilleure amie et la pris dans ses bras...

- Ne t'en fais pas Még... Je suis là... Je serais toujours là pour toi princesse...

Il posa un baiser sur son front.

- Merci Nate... J'ai vraiment de la chance de t'avoir comme ami.
- Merci à toi ma Mégane... lui chuchota t-il dans l'oreille.

Fin du FlashBack

Mégane cligna des yeux plusieurs fois avant de voir le plafond blanc de l'hopital... Trop répétitif a son goût ça. Combien de fois elle se réveiller, attacher par les même cable, séparé par cette maudite porte de son meilleur ami. Elle cligna de nouveau des yeux. Sa main droite était chaude contrairement au reste de son corp. Elle tourna la tête, souris en voyant qui été là. Elle dit d'une voix minable:

- Alex... Je... Suis... Désolé...

Elle repris un grande bouffer d'air. Comme elle se sentait pitoyable... Mégane continua quand même sa phrase.

- De... Ce... Que... Je... T'es... Dis...

Elle cala sa tête sur l'oreiller, comme si cela été un effort considérable pour elle. Un effort surhumain... Elle braqua son regard doux comme un agneau sur Alex, attendant sa réaction. C'est un alors qu'un bruit se fit entendre dehors. Un mot, un seul, la réveilla totalement.

- Vite ! Du sédatif pour Natan Jenkies ! Vite ! criait quelqu'un dans le couloir.
- Nate ! cria Mégane.

Elle regarda Alex, baissa la tête. Elle resterais là. Elle ne pouvait pas bouger... Ne devait pas. Elle ne sentait plus sa jambe... Plus rien. Mégane secoua la tête une ultime fois, la reposa sur l'oreiller, sans dire un mot.

Messages : 671 Date d'inscription : 27/04/2009

Les larmes avait séché depuis longtemps sur son visage. Depuis presque autant de temps qu'elles en avaient mis pour s'épancher le long de ses joues. A présent, il observait le vide devant lui sans oser penser à ce qui aurait pu arriver à Mégane par sa faute. Il n'aurait pas dû. Il n'aurait jamais dû s'opposer ainsi à Natan. Et pas seulement aujourd'hui. Tout le temps. Il savait pourtant que sa petite gué-guerre avec lui finirait par faire du mal à celle qu'il aimait, alors pourquoi est-ce qu'il avait continué ses gamineries sans rien écouter autour de lui ? Tout cela n'aurait jamais dû arriver. Et le désastre présent était entièrement de sa faute. S'il était resté bien tranquille comme un bon petit garçon aux côtés de Mégane, celle-ci n'aurait jamais essayé de se lever et elle ne serait pas retombée dans les pommes pour lui faire le pire frayeur de sa vie. Cette fois-là, il avait bien cru qu'elle était morte. Morte ! Et rien que le fait d'imaginer cette possibilité lui retournait le coeur et l'esprit.
Une larme étincela aux coins de ses yeux mais il les chassa aussi vite qu'elle apparurent. Il n'avait pas le droit de pleurer. Ce n'était pas lui la victime. A ce moment précis, il se voyait comme une sorte de criminel. Un criminel qui avait faillit bousiller la vie de sa petite amie, ainsi que celle du meilleure amie de celle-ci. Dans le fond, il ne méritait aucune considération, aucune compassion.
Il avait prévu de s'excuser une fois que Mégane serait réveillée et de faire tout ce qu'elle demanderait. Et cela autant pour se racheter que pour faire preuve de pénitence. Si vraiment elle ne voulait plus de lui, il comprendrait. Et s'en irait... ca ne voudrait pas dire qu'il n'aurait pas mal mais il était prêt à accepter son choix, quel qu'il soit. Il avait fait assez de dégâts comme ça.
Il enfouit sa tête entre ses bras et poussa un long soupir de frustration. Il détestait être dans cette chambre d'hôpital devant le corps inanimé de son petit ange. C'était tout simplement insupportable... mais il devait quand même le supporter. Parfois l'homme est plus fort qu'on pourrait le croire.
Il finit par saisir la main de Mégane dans la sienne et se statufia sur sa chaise pour avancer dans cette attente qui le torturait.
Plusieurs heures plus tard, elle ouvrit enfin les yeux pour la plus grande joie de son ami et se mis à parler.

- Alex... Je... Suis... Désolé... De... Ce... Que... Je... T'ai... Dis..., croassa-t-elle au fil de sa respiration hachées et chaotique.

Il allait lui répondre que c'était lui qui était désolé et qu'il allait tout faire pour se rattraper lorsqu'ils entendirent du bruit dans le couloir. Il y avait un problème. Et il s'agissait de Natan Jenkies. Alex retint une grimace quand il comprit la détresse de Mégane. Il comprit que c'était à lui de faire quelque chose. Il ne pouvait plus continuer à le blesser. Il devait réparer ce qu'il avait causé.
Il la regarda droit dans les yeux et sans dire un mot, lui fit comprendre ce qu'il faisait. Puis il quitta la pièce en direction de la chambre de Natan et attendit qu'on le laisse enfin entrer. Allongé sur son lit, Natan dormait.

Messages : 232 Date d'inscription : 10/05/2009 Age : 29

Oui, Natan dormait. Mais pas pour longtemps. Le jeune homme rêvait rarement, mais cette fois, il rêva. Ou plutôt, il cauchemarda. Il était entouré de silhouette floue, mais qu'il pouvait tout de même reconnaître. C'était ses parents, sa famille, ses amis... Mégane. Il fit un pas vers elle, comme pour la serrer dans ses bras, lui dire qu'elle lui avait manqué. C'était la Mégane de quinze ans, celle dont il se souvenait. Il continua d'avancer vers elle. En voyant, que la distance entre eux ne semblait pas s'évanouir, son cœur s'affola, et il se mit à courir. La silhouette se mit alors à devenir de plus en plus transparente, jusqu'à s'effacer complètement. Natan s'arrêta. Il se retourna, pour voir où était passé ses parents et sa famille. Ils n'étaient plus là. Tous avaient disparus. Son cœur s'affola encore plus... Il se réveilla alors en sursaut.

De nouveau, tout était floue autour de lui. Dans la pièce blanche, affreusement blanche car elle lui rappelait son cauchemar, où il y avait du brouillard, il parvenait à distinguer une personne. C'était un garçon, du moins, de ce qu'il pouvait y voir, vu que tout était flou autour de lui. Il constata alors avec soulagement qu'il avait rêvé. Ses yeux se mirent enfin à s'habituer à la lumière éblouissante, et il put enfin distingué qui elle était. Son cœur, qui s'était mis à battre en voyant le nouveau venue car il avait espéré que ce serait son père ou un de ses amis, se serra dans sa poitrine de tristesse. Le sourire qui était apparu sur ses lèvres devint moins grand. Il ne connaissait pas le garçon devant lui. Il semblait avoir dans les 17/18 ans. Bien plus vieux que lui, qui n'en avait que quinze. Il se demanda ce qu'il pouvait bien faire dans sa chambre. Qui était-il ? Que lui voulait-il ? Il décida d'abord de le saluer, avant de lui poser toutes les questions qui étaient dans sa tête en ce moment là. La politesse avant tout...

- Salut.

Messages : 671 Date d'inscription : 27/04/2009

Quand Alex entra dans la pièce, il fut aussi déçu que soulagé de constater l'état inanimé de son cher ami. Sans trop savoir pourquoi, ce sourire niais peint sur son visage comme un sticker collé sur un tableau lui donna envie de gerber. Intérieurement, il ne put s'empêcher de s'énerver. Non seulement il était venu voir si il allait bien, mais en plus, cet enfoiré n'était même pas foutu d'être conscient pour l'accueillir ! Il laissa échapper un long soupir. En un instant, sa colère avait été mouchée par ses sombres pensées. Et le pire, c'est qu'il devait bien se l'avouer : Natan - avant de toucher à June - n'avait jamais rien fait pour mériter sa haine. Jamais ! Et c'était d'ailleurs bien là ce qui le tracassait. Comment en étaient-ils arrivés à se détester ainsi ? Et surtout, comment, par quel hasard et concours de circonstance, avaient-il réussi à devenir aussi liés par June et Mégane ? Tous les jours, à n'importe quel moment, ils étaient condamnés à se voir et à se croiser au bras de leur meilleure amie sans jamais pouvoir rien faire ou dire pour l'empêcher. Car à présent, sa décision était prise. Alex allait faire de son mieux pour ne pas bouger et observer la situation sans broncher. Il ne voulait plus risquer de blesser encore une fois une personne qui lui était chère et à qui appartenait chaque parcelle de tout l'amour qu'il avait pu donner. Le monde était aussi cruel que merveilleux et la ligne entre la bonheur et le désespoir était si infime qu'on pouvait la traverser en une seconde. A cet instant précis, l'Alex de tous les jours aurait juré et se serait précipité dehors pour évacuer sa colère en la déverssant sur la première chose qu'il trouverait mais l'Alex dépité du présent était différent. Des yeux, il préféra faire la navette entre Natan et la porte ouverte derrière lui. Puis il sourit à sa propre bêtise. Sans hésiter une seconde de plus, il choisit la porte. Il n'avait plus rien à faire ici. Il avait fait son travail et avait vérifié que Natan était encore en vie et c'était la seule chose qu'il pouvait se permettre de faire pour l'instant. Il n'avait ni le temps ni l'envie de s'attarder. Il avait un besoin plus urgent : le besoin d'être avec Mégane. Il ne supportait plus de toujours devoir être loin d'elle. Son rejet en présence de Natan l'avait rendu si fragile à l'intérieur qu'il ne pouvait rester séparé d'elle sans souffrir et se demander si elle voudrait toujours de lui quand il reviendrait. L'esprit rempli de doutes et de confusion, il se dirigea d'un pas déterminé vers la sortie lorsqu'il entendit le lit couiner et son occupant bouger. Il n'avait aucunement besoin d'être un génie, et encore moins de se retourner pour comprendre que Natan se réveillait.
Alex se retourna lentement. Très lentement. Et son pauvre sourire s'effaça de ses traits. Il fut tenté de partir dans la direction opposée et de faire comme s'il ne l'avait pas vu mais il trouvait que ça en serait pas juste. Il savait que si il repartait tout de suite, il serait pris de remord lorsqu'il reverrait Mégane. C'est pourquoi il s'avança à pas lents... et se figea.
D'une voix enrouée et fatiguée, Natan venait de le saluer.