« chapitre un ; introduction »
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« Nom »
Hutson ; un nom tout ce qu'il y a de plus commun, aux États-Unis. On trouve beaucoup d'Hutson, ce qui embête un petit peu Chloé, qui est encore en quête de reconnaissance.

« Prénoms »
Son premier prénom, Chloé, est en réalité le diminutif de Chloelise. C'est sa mère qui a trouvé cette appellation, car la femme, anglaise de pure souche avait un penchant pour les prénoms bizarres. Quant à Loraleen, il s'agit d'un prénom également choisit par sa mère.

« Âge »
La jolie jeune fille est âgée de quinze ans. L'âge où l'on s'affirme et devient qui on est, dit-on. Elle est née à New-York le vingt-cinq aout mille neuf cent nonante-trois, d'une chaude nuit d'été, et court donc sur ses seize ans.

« Animal de compagnie »
Chloé n'a pas vraiment d'animal de compagnie attitré. Elle en a déjà eu, certes, tels que des hamsters ou un chat, mais en ce moment, pas. D'ailleurs, ce n'est pas une grande fan des animaux, et se passe très bien de ce genre de compagnon.


« chapitre deux ; hors jeu »
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« Pseudo & âge »
Louella, 14 ans.

« Comment avez-vous connu le forum ? »
Par ma Maelys chérie .

« chapitre trois ; physique & mental »
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« Description physique »
Il est assez visible que Chloé – même si elle n'aime pas trop mettre en avant cette particularité de sa vie – est la digne fille de sa miss de mère. Elle lui ressemble trait pour trait & a hérité également de son charme. Elle ne se trouve pas particulièrement magnifique mais elle est forcée d'admettre que lorsqu'elle passe ses doigts entre ses longs cheveux blonds – manie qui ne la quitte pas – et qu'elle affiche son grand sourire habituel, elle ne manque pas de charisme. Bref, plus objectivement, Chloé est une jeune fille qui, au fil des années, s'est très bien développée. De taille moyenne, elle n'a eu besoin de faire une quelconque activité physique pour que la vie lui offre des muscles fins. Elle n'a pas une poitrine qui fait baver les garçons, ni des courbes à faire pleurer les autres filles de jalousie, mais elle s'en ai plutôt bien tirée. Son visage, caché sous une crinière de cheveux blonds clairs et bouclés est fin et ovale. Ses deux yeux bleus reflètent son intelligence – parfois bien cachée – et, lorsqu'elle sourit, ses prunelles rient avec elle, pétillant de mille étoiles. Ses lèvres rouges et pleines sont surmontées par un nez droit, parfaitement centré.

« Particularités »
Aucune, si ce n'est que sa mère était – & c'est une des seules choses qu'elle sait sur elle – une ancienne miss USA.

« Description psychologique »
Chloé est, en premier lieu, une jeune fille très optimiste et très souriante. Son magnifique sourire illumine 364 jours sur 365 jours son beau visage pâle. Elle a pour habitude de toujours voir le côté positif des événements, sans pour autant renier le négatif. Mais elle fait partie des gens qui vivent sous le dicton « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ». Drôle et ouverte, c'est le genre de fille à aller vers les autres et à ne pas être gênée pour un rien. Elle se fiche du « Que va-t-on en dire ? » comme de la première dent de lait du Général Constantin, celui qui a, en Antiquité, laissé la liberté aux hommes de son empire, de choisir leur religion ! Indépendante et particulièrement intelligente, Chloé est de ces gens qui n'aiment pas dépendre des autres. Elle préfère se reposer sur son propre savoir et ses propres convictions. Néanmoins, malgré son ouverture totale d'esprit et sous ce côté légèrement rebelle, la jolie blonde reste quelqu'un de très sensible. Depuis que sa mère est partie on-ne-sait-où sans prévenir, lui dire au revoir ou même lui laisser un mot, elle garde une blessure étrange et infectée, au plus profond d'elle-même. Avant cela, elle trouvait les gens populaires bêtes et méchants. Mais depuis, elle a un profond besoin de reconnaissance et a désespérément besoin qu'on l'aime. Attention, ne vous méprenez pas ! Elle n'en est pas pour autant devenue naïve ou influençable, bien au contraire. Grâce à son intelligence hors du commun, elle sait toujours lorsqu'elle arrive aux limites. Mais malgré ça, dans sa quête de l'approbation de Autumn, October ou June, elle a fait pas mal de choses stupides. Coucher avec un de ses profs du collège – un beau brun d'une vingtaine d'années –, jouer les garces, s'essayer à la drogue et à toutes sortes de produits illicites, etc. Elle est allée bien loin, savez-vous. Bien plus loin que ce que les gens ne peuvent penser. Mais c'est ça le problème, lorsqu'on ne peut pas obtenir quelque chose, ça nous rend désespéré. À présent, elle se rend compte qu'elle a fait d'énormes boulettes, dans son passé, et essaye de se tenir le plus à carreaux possible. & pour conclure, sachez, mesdames & messieurs, que Chloé est une des filles les plus honnêtes qu'il soit. Elle ne tournera jamais autour du pot. Ô ça, non ! D'une franchise qui frôle parfois la méchanceté involontaire, elle dit toujours ses quatre vérités à chacun.

« Passions »
Chloé est tout simplement une amatrice de sport, n'importe lesquels. Football, handball, baseball football américain, gymnastique athlétisme, tennis, etc. Seul le basket l'ennuie. Elle était d'ailleurs capitaine de l'équipe de handball du collège. Ce n'est pas réellement une passion, mais Chloé brille dans tout ce qui est études et dans toutes sortes de réflexions existentielles. Elle est capable de déceler les pièges de toutes sortes de jeux d'adresse ou de situations où la logique prime. C'est son intelligence qui lui permet de parler presque sans problèmes le Français, l'Espagnol, l'Anglais, le Japonais et l'Hébreux. Ensuite, même si ça peut paraître difficile à croire, Chloé est d'une souplesse, d'une discrétion incroyable. Elle adore montrer ses capacités pour la gymnastique acrobatique et le kung-fu. C'est comme si elle pratiquait les arts martiaux depuis longtemps avec qu'elle n'a jamais prit de cours d'un quelconque art de combat. Elle sait faire des pirouettes, virevolter et tout ce qui va avec. Elle peut se déplacer très vite et pourtant sans un bruit. Et pour finir, histoire de montrer un peu son côté féminin, la blondinette aime beaucoup la mode. Malgré qu'elle n'aie pas assez d'économies pour s'acheter les derniers fringues sortis et pour rester top tendance, elle fait ce qu'elle peut avec ce qu'elle a. Et elle a beaucoup ! Elle va souvent aux puces pour trouver de vieux vêtements qu'elle retouche avec sa machine à coudre. Le résultat est souvent très beau, même si elle ressemble plus à une hippie qu'à une icône de la mode. Mais ça ne la dérange pas tant que ça, en fin de compte.

« chapitre quatre ; histoire »
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« Famille »
Chloé a toujours vécut & vit encore dans une famille mono-parentale. Ses parents se sont séparés lorsqu'elle était très jeune – elle devait avoir cinq ans – et depuis elle vit avec son père et son frère. Sa mère n'a jamais demandé à avoir la garde de ses enfants, ni à les voir, tout simplement. Du coup, Chloé ne l'a jamais réellement connue. Et, encore maintenant, cela lui pèse. Persuadée que c'est de sa faute, elle s'en veut beaucoup et il lui arrive souvent de s'excuser auprès de son frère sans que celui-ci ne sache pourquoi. Bref, elle s'entend assez bien avec son fraternel, Daniel, de deux ans son aîné. Il est assez protecteur envers elle, bien que parfois, ça l'ennuie. Ensuite, son père, Adrian, homme modeste, qui a les pieds sur terre et qui fait tout ce qu'il peut pour ses enfants. Quant au reste, Chloé a bien entendu des oncles, des cousins, des tantes. Bien qu'elle n'ai jamais connu non plus ceux du côté de sa mère, elle aime beaucoup son oncle Lucas ainsi que son fils, Mathis, qui a trois ans de plus qu'elle.

« Histoire »

« – Papa, elle est où, maman ? » Adrian Hutson soupira et regarda avec tendresse la petite fille qui était assise sur ses genoux et qui le regardait de ses grands yeux bleu clair. Il se doutait que le moment arriverait un jour mais il n'avait pas le cœur à répondre. D'un geste qui paraissait machinal, il passa ses doigts dans les longs cheveux blond de la petite fille qui vint aussitôt se blottir dans ses bras. « – Maman... Elle est très loin, très loin d'ici. Je ne sais pas exactement où. »

Il dirigea son doigt vers l'horizon qui se peignait de rouge sang, tandis que le soleil se couchait et tout deux levèrent les yeux vers les lointains rayons du soleil couchant. La petite fille enfouit son visage dans le cou de son père, mit son pouce dans sa bouche et continua inlassablement de contempler le ciel. « – Maman est le soleil ? Alors elle nous regarde, tous les jours ? Adrian sourit. Elle avait beau n'avoir que huit ans, la petite fille lui faisait déjà tellement penser à sa mère. Il voyait dans ses grands yeux la même lumière qui le guidait. La même avidité d'avoir des réponses à toutes ses questions. Le même regard à la fois rêveur et mature. La même intelligence qui dépassait tout ce qu'il pouvait imaginer. Physiquement aussi, la petite blonde était son double. Ses cheveux blonds et fous encadraient un visage très pâle et fin, aux traits doux. Elle avait la même façon de sourire, la même façon de froncer les sourcils, le même air serein qu'elle avait pendant qu'elle dormait et lorsqu'elle pleurait, son visage se fermait de la même manière. Seule ses yeux étaient différents. Au lieu d'avoir des iris ambrés semblables à ceux de sa mère, elle avait hérité de la couleur bleu clair de son père. Inutile de dire qu'Adrian avait toujours été très fier de cette ressemblance. Malgré le bonheur sans limite qu'il éprouvait chaque fois qu'il regardait sa fille, il ne pouvait s'empêcher d'être nostalgique en repensant à son unique amour qui lui avait laissé, en cadeau d'adieu, la merveilleuse petite blondinette qu'il tenait entre ses bras musclés.

Adrian, quant à lui, n'avait plus changé depuis bien longtemps. Il conservait les mêmes traits légèrement burinés mais aussi bienveillants et agréables. Les mêmes cheveux noirs qui, à la différence de, il y a quelques années, étaient plus longs. Le même bronzage qui persistait sur son visage sans qu'il ne sache pourquoi. « – Oui, dit-il enfin. Maman est le soleil. Et elle veille sur toi, d'où elle est. Elle te regarde et fait en sorte que tout aille bien pour toi. Et n'oublie jamais que tu pourras toujours te tourner vers elle, lorsque tu te sentiras triste. Parce que maman, elle aime aider les gens. » L'homme savait qu'il mentait à sa fille. Que si sa mère n'était pas là, en ce moment, c'était parce qu'elle avait déserté sa famille pour s'enfuir on-ne-sait-où. Comme si elle avait ressentit la détresse de son père, la petite fille redressa la tête, sans déserrer son étreinte et, approchant son visage de celui de son père, elle l'observa quelques instants. Elle cligna des yeux en voyant les gouttes d'eaux couler des yeux bleus – les mêmes qu'elle – de son père. Elle avait beau être très jeune, elle savait parfaitement bien que si sa mère était partie pour être le soleil, c'est qu'elle ne reviendrait pas et que jamais elle ne pourrait la voir. La serrer dans ses petits bras. Elle savait que sa maman était partie et elle savait que son père était triste. C'est pour ça qu'elle se forçait de ne pas pleurer, elle aussi. Tout doucement, elle s'approcha et déposa un baiser sur la joue bronzée d'Adrian.

« – Pourquoi tu pleus, papa ? » Adrien adressa un sourire à sa fille et d'un geste du bras, essuya ses larmes sur la manche de son pull. Il conaissait parfaitement les capacités intellectuelles supérieures à celles de biens d'autres enfants de son âge de la petite fille et, par conséquent, il était conscient qu'elle savait que sa mère était disparue sans laisser un moyen de la joindre. Il ne lui offrait ces métaphores simplement pour qu'elle puisse conserver son esprit d'enfant et qu'elle n'ai pas à grandir trop vite. D'une voix douce, il lui répondit : « – Parce que maman me manque. » La petite fille hocha la tête et retourna se pelotonner contre le torse d'Adrian, se laissant bercer par sa respiration calme et régulière. Elle ferma les yeux et serra entre ses doigts un pan du pull de son père, respirant son odeur apaisante. Elle adorait son père, et elle aimait aussi quand il le prenait en voyage avec lui. Parfois, il l'emmenait dans d'autres pays. Il retournait souvent dans sa ville natale, pour lui montrer les animaux en voie d'extinction dont il s'occupait, avant qu'elle ne naisse. Il en profitait, souvent, pour donner un coup de mains à ses amis restés là-bas qui l'accueillait avec joie et qui étaient heureux de s'occuper d'elle, qui s'intéressait à tout, pendant qu'Adrian travaillait.

Rapidement, la petite blonde sentit son père sombrer dans le sommeil. Elle ne s'en étonna pas. Elle aussi, après avoir pleurer, s'endormait pour que les rêves prennent la place de la tristesse. Elle ne bougea pas, trop inquiète de réveiller son père. Après une dizaine de minutes à ajuster sa respiration sur le même rythme que celle d'Adrian, elle entendit la porte qui donnait sur le jardin s'ouvrir doucement et, précautionneusement, tourna la tête. Tonton Lucas, deux tasses à la main, les avait rejoints dans le jardin de la maison et avant qu'il n'ai put dire quoi que ce soit, elle posa son index sur ses lèvres closes, lui intimant de cette façon de ne pas parler trop fort. « – Papa doit dormir pour qu'il ne soit plus triste en se réveillant. » « – Papa est triste ? » « – Oui. Parce que maman est devenue le soleil alors elle lui manque. » Lucas fit un sourire hésitant à sa petite nièce et jeta un regard triste à son frère. Il était tellement malheureux pour lui qu'il en aurait pleuré avec lui. Il avait apprécié beaucoup la mère disparue de sa nièce et il savait à quel point son frère l'avait aimée et l'aimait encore aujourd'hui. Il s'avança jusqu'à la petite blonde pour lui tendre la tasse qu'il tenait dans sa main gauche et qui, au ravissement de la petite fille, contenait du chocolat chaud avant de lui ébouriffer familièrement les cheveux. Il recula et retourna jusqu'à la porte. Avant de rentrer dans la cuisine de la maison, il se retourna vers sa nièce et désigna la tasse qu'il tenait toujours en main. « – Chloé, quand Adrian se réveillera, dis-lui qu'il y a une tasse de chocolat pour lui dans la cuisine. » Chloé hocha joyeusement la tête et sourit. « – D'accord, tonton Lucas. »

Chloé pleurait. De tout son saoul. Jusqu'à ne plus pouvoir tenir debout. Jusqu'à en tomber endormie. Ce que les enfants pouvaient être cruels, parfois.. Elle en avait marre. Marre ! Les paroles de Tom Livington résonnaient encore dans sa tête, bien qu'elles eurent été prononcées le matin même, dans la cours de récréation de l'école primaire. « – Chloé ! Hé, Chloé Hutson ! » Chloé s'était retournée pour faire face à Tom, qui s'approchait d'elle. Il avait une demi-tête et un an de plus que le jolie blonde, âgée alors de dix ans. Des cheveux bruns et mi-longs encadraient un visage aux traits volontaires qu'ornaient quelques tâches de rousseur. Elle avait répondu au garçon par un sourire, auquel il avait répondu par une moue satisfaite qui avait immédiatement fait fondre le sourire de la blonde. Une fois juste en face d'elle, il lui avait prit le poignet et s'était penché vers elle. « – Tu veux être ma petite amie ? » Prise au dépourvu, Chloé avait balbutié une réponse inaudible et incompréhensible. Prenant ça comme un refus, Tom, blessé dans son amour propre, avait grimacé, reculé d'un pas, craché sur les chaussures de Chloé et avait grondé : « – Toute façon, personne ne voudra jamais de toi ! T'es complètement idiote et pas jolie ! Même ta mère ne t'aimait pas et t'as abandonnée ! »

Retenant ses larmes tant bien que mal, Chloé avait passé le reste de la journée a ruminer son chagrin. Elle savait que personne ne pouvait avoir une vie parfaite. Il y en a qui avait du mal à l'école, tandis qu'elle était la plus intelligente de la classe. Il y en d'autres qui avait du mal à s'intégrer alors qu'elle, elle avait des amis qu'elle aimait beaucoup. Mais elle, elle avait quelque chose d'autant plus dur à supporter, pour une petite fille d'à peine une dizaine d'années. Dès que la cloche annonçant la fin de la journée avait retentit, comme si elle avait été munie d'un ressort au derrière, Chloé avait sauté sur ses pieds, rangé ses affaires en vitesse et avait grimpé dans la voiture de son père qui était venu la chercher, comme tous les jours. N'ayant pas de devoirs à faire, ce jour-là, elle avait demandé l'autorisation d'aller au parc. Là où elle était encore à présent.

Chloé, assise sur une branche basse d'un arbre, les poings serrés sur ses genoux serrés, hoquetait des sanglots étouffés et interminables. Elle semblait ne jamais pouvoir s'arrêter de pleurer. Elle ferma les yeux et tenta d'imaginer les traits que pouvait bien avoir sa mère. Son père, Adrian, lui avait dit plusieurs fois qu'elle lui ressemblait beaucoup. Malgré ça, le visage qu'elle essayait de se représenter gardait des traits flous. Inconnus. Elle sortit de sa rêverie lorsqu'elle sentit quelque chose tirer sur le pan de son pantalon. Elle baissa les yeux, surprise et vit une petite fille de son âge, aux cheveux blonds et au visage poupin, dressée sur la pointe des pieds, agiter son jean, histoire de lui montrer qu'elle était là. « – Ça va pas ? » Chloé ne répondit pas tout de suite, se contentant de fixer la fille. Après quelques secondes, elle se laissa souplement tomber de la branche et fit face à la petite blonde. « – Tu sais quoi ? Les garçons, c'est nuls ! » La petite blonde éclata de rire et tendit sa main vers Chloé en souriant. « – Tape-la, les garçons ça sert à rien ! » Contente de s'être fait une nouvelle amie, elle fit claquer ses doigts dans ceux de son interlocutrice et lui rendit son sourire.
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